Détruit le 4 août 1944 par les allemands qui l’ont fait sauter lors de leurs repli vers Saint-Nazaire en transformant le canal en frontière nord de la Poche de Saint-Nazaire (le même jour que le pont de Saint Clair, le pont Nozay et celui de Barel à Saint Omer, qui n’eut qu’une arche de détruite et fut réparé en 1946).
Pour permettre la circulation des personnes, du bourg vers la Douettée, deux passerelles en bois furent construites au-dessus du déversoir et au-dessus de l’écluse, cette dernière passerelle, surélevée pour laisser le passage des mâts de charge des péniches remises en service.
Ce pont a été rapidement reconstruit en béton et inauguré par André Morice, alors ministre de la reconstruction, le 23 février 1949.
Auparavant, avec l’aide d’un scaphandrier, il avait été procédé à l’évacuation des éléments de granit qui furent, avant autre usage, disséminés sur les cotés du halage et sur le chemin qui part du pont vers le déversoir.
Un des « écussons » a été installé en souvenir dans le terrain en contrebas de la route.
Le deuxième a été placé près de l’église, dans ce qui est aujourd’hui un square crée à l’emplacement de la mare « abreuvoir » du bourg, comblée avec les débris de l’ancienne église. Pierre devenue Stèle érigée à la mémoire de Monsieur André Caux, maire de la commune de 1945 à 1959, sous les mandats duquel ont été reconstruits les pont, les églises et des villages incendiés ou détruits lors de la poche.